L'étranger


Je vis. Mais ne demandez pas pourquoi
Parce que franchement… je ne l’ai jamais su
Mais je rêve…d’un truc ...un je ne sais quoi
Que je caresse sans que j’aie une main dessus

Je marche seul vers (sans savoir vraiment où je vais)
Quelque chose qui m’échappe et que je saisis
Et très souvent pour ne pas mourir tout à fait
Le soir sans prétention je fais des poésies

Mon nom, à supposer que ça vous intéresse,
Se perd dans la multitude des X et des S,
A chaque instant mon âge s’allonge d’un instant,

Je suis Homme, voilà ce dont je peux être sûr,
De l’existence je suis le chemin absurde
Qui va insensément du néant au néant.