Yamina ô reine par qui ma vie s’est embrasée
Donnez donnez-moi de vos nouvelles de grâce
La maladie dont vous souffririez me terrasse
Je n’ai pour accomplir le culte que je vous voue
De fenêtre ou de croisée qui donne sur vous
Votre mal dont je m’enquérais auprès des gens
M’a peu à peu envahi le cœur et allait le rongeant
Yamina, Yamina
Votre beauté n'a
d'égal, ô Yamina.
Yamina, Yamina
Votre beauté n'a
d'égal, ô Yamina.
J'ai brûlé deux mois durant d’une étrange fièvre
Plaintes et gémissements n’ont pas quitté mes lèvres
Plaintes et gémissements n’ont pas quitté mes lèvres
Je fondais à ce mal comme neige au soleil
Défendu m’était même le stupide sommeil
Mais j’en suis guérie à présent Dieu merci
Et après l’orage de nouveau c’est l’éclaircie
Ciel en soit loué Yamina. Et qu’est-il de nous ?
Je veux vous marier en me mettant à genoux.
Yamina, Yamina
Votre beauté n'a
d'égal, ô Yamina.
Yamina :
Relevez-vous de grâce et tempérez vos ardeurs
N’espérez pas être encor l’élu de mon cœur
Le mal obscur qui m’a détruit pour dire vrai
Est votre amour et mon corps s’en est délivré
C’était le jour heureux où je vous ai croisé
O très chère par qui ma vie s’est embrasée
Yamina Yamina qui m’a le cœur ôté
Et qui indifférente et fière l’a éclaté
Yamina, Yamina
Votre beauté n'a
d'égal, ô Yamina.